Publié le : 14 janvier 20223 mins de lecture

En règle générale, les douanes sont tolérantes à l’égard des passagers étrangers qui apportent des plantes dans leurs bagages. Toutefois, la plante ne doit pas figurer sur la liste des espèces protégées ou en voie de disparition. C’est ce que l’on appelle dans le jargon douanier, la tolérance du voyageur.

Peut-on mettre des plantes dans sa valise ?

De nombreuses personnes sont tentées de ramener des plantes, des fleurs, des fruits, des graines lorsqu’elles partent en vacances dans un pays lointain. En effet, l’envie de retrouver dans son jardin ou sur sa terrasse une plante qui rappelle de bons souvenirs est alléchante. Il est important de savoir qu’une réglementation stricte s’applique aux plantes et aux produits dérivés tels que les graines, les boutures, les légumes et les fruits. En effet, en les mettant dans la valise pour les ramener en France, il existe des risques phytosanitaires qui peuvent conduire à l’introduction de parasites inconnus dans notre pays. 

Une tolérance exceptionnelle pour les particuliers !

Le principe de la tolérance du voyageur dispense les particuliers en provenance d’un pays tiers de présenter une autorisation phytosanitaire lors de leur entrée dans l’Union européenne. Néanmoins, ils ne sont pas autorisés à rapporter de grandes quantités de plantes et de produits végétaux et ce, uniquement pour une consommation non commerciale. Sur Internet, vous trouverez une liste complète des quantités de produits végétaux par espèce, selon le code des douanes en vigueur, qui peuvent être rapportées sur le territoire français. Sachez toutefois qu’il est interdit de rapporter de la terre ou des plantes avec de la terre.

Des amendes importantes pour les contrevenants !

Ramener des plantes sans respecter le code de l’environnement et le code des douanes peut vous coûter très cher, une amende de 150 000 euros et une peine de prison de deux ans. En cas de crime organisé, les sanctions seront encore plus sévères. Si vous souhaitez ramener un souvenir végétal de vos vacances à l’autre bout du monde, il est donc important de se limiter à une petite quantité de plantes qui passeront sous les yeux d’un douanier pour un usage personnel et sans but commercial. Sachez également que la notion de petite quantité est vague et qu’il peut être judicieux de vérifier ce à quoi elle correspond précisément, dans la mesure où chaque pays a sa propre réglementation. Pour être dans les règles, il suffit d’avoir un certificat phytosanitaire délivré par les autorités du pays d’origine des plantes.